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Pas le temps de reprendre mon souffle. Les polys s’entassent dans un coin de ma chambre alors qu’Octobre est bien là. Il y a toujours quelqu’un pour frapper à ma porte, me proposer un apéro et m’empêcher de fermer les yeux. Les soirées s’enchaînent à folle allure. Je voudrais juste respirer et savourer mais. Plus tard.
Petites bières et la mousse sur les lèvres. La tête en arrière pour voir les étoiles. A chercher du feu dans toutes les poches. Les grands coucous avec les bras à contre-jour. Pour mieux plisser les yeux. Et la fumée s’échappe et se glisse entre nous. [Je fume trop] [mais j’aime tellement le sourire qui se dépose tout seul]. J’imagine des histoires avec quelques regards. Et le cruel appel de la copine finit toujours par arriver.
On pédale dans la nuit. Juste pour déguster des pâtisseries orientales. Le corps peint en couleurs, il m’a serré dans ses bras. Reste un peu de rouge dans mon cou. La musique dégringole les rues de la ville. Nous on trébuche sur les trottoirs. Ils parlent fort et je me tais. Je suis déjà déçue de gens que je connais à peine. Et puis un rien plus tard ils m’émerveillent. Je suis fatiguée.
J’ai repris les massues. Ca les a fait sourire. J’aime beaucoup les fins de soirées. Emmitouflés dans des couches de pulls en grosse laine. Les yeux brillent toujours. Et il paraît qu’ils ne mentent pas.
Commentaires :
Oui les polys qui s'entassent et on n'ose pas les ouvrir. Il y a déjà du retard dans tout.
J'aime tes mots, ce blanc et ce vert, j'aime tes soirées.
J'aime les pulls en grosse laine.
J'aime les étoiles.
J'aime les sautes d'humeur.
Et moi aussi je suis fatiguée.
Moi aussi je voudrais prendre une pause.
Appuyer sur pause.
Arrêter ce temps qui file trop vite.
Et sinon, j'adore ton titre ;)